a) Créateurs
- En combinant différents facteurs de production (travail et capital) chaque entreprise produit et vend certains biens et services qui répondent peut être à des besoins futurs parfois hors de prix. En effet, des biens peuvent éventuellement être créés sans qu'il y ait de la demande. Mais pas de panique, les médias (moyens de diffusion d'informations utilisé pour communiquer. Tel que la radio, la TV , les publicités... Les médias permettent de diffuser une information vers un grand nombre d'individus sans possibilité de personnalisation du message, utilisé pour communiquer) s'en occupe. Ainsi,ils complètent le travail des entreprises en nous présentant les produits sous forme de publicité idéalisée; comme le montre l'image qui suit. Déjà vu chez le voisin(e), le copain(e) ou encore le cousin(e) et généralement charmé par ce produit mis en valeur, l'individu ne pourra pas s'empêcher d'aller l'acheter. De plus ces publicités sont présentes partout: dans les arrêts de bus, devant nos fenêtres, dans tous les coins de rue, dans nos boîtes aux lettres... La publicité est un grand acteur de l'influence et les principales personnes influençables sont les enfants et les ados. En effet ces derniers sont incapables de résister à l'aimant que représente la norme. Car derrière cela se cache le désir d'appartenir à un même groupe. Ce n’est pas de la science-fiction, c’est du marketing, c’est du management, c’est le quotidien de nos vies.Les femmes, particulièrement intéréssées par cette publicité, se jèteront davantage sur ce produit en voyant un mannequin si "parfait" à leurs yeux.
- La famille, est une institution qui regroupe des persones ayant des liens de parenté ou d'allience. Elle est aussi un facteur de transmission de valeurs qui feront adhérer l'enfant issu de cette famille à un groupe.Cette famille, impose à l'enfant, dès sa naissance des normes et valeurs irréfutables qu'il se doit de mettre en vigeur. Parfois, la pression familliale est trop pesante. Des règles de politesses basiques au valeurs religieuses strictes, l'enfant doit obéir, dumoins quand il est encore sous résponsabilité de ses parents. Quoique parfois, malgrés que l'enfant quitte la maison familiale il aura toujours cette impression d'être surveillé par sa famille. La pression religieuse ou l'acceptation d'un statut hors du commun est la plus pesante au sein de la famille. En effet, l'enfant s'il appartient à une religion dès sa naissance, ses parents ne lui laisseront pas de marge: il doit la pratiquer. Ainsi, une femme juive (par exemple) aura, sous pression familiale, des soucis pour épouser un homme qui n'est pas de sa confession.De plus, un homme (ou femme) étant homosexuel ne sera pas accepté au sein de sa famille ci celle ci c'était forgé dans la tête que deux hommes ne sont pas fait pour former un couple. Cette réaction peut s'expliquer par une peur du regard péjoratif d'autrui tel que la famille au sens large (cousins germains, tantes, oncles...), les voisins, les amis de la famille.Ici nous pouvon donc reprendre la phrase de Madame Duperrier qui disait "qu'il vaut mieux être bien vu de sa concierge que de son créateur".
b) Moyens de transmission, stratégies commerciales.
Entre la consommation de masse et les modèles sociaux étrangers présentés et quasiment «imposés» par les médias, l'être humain essaie tant bien que mal de suivre le rythme.De l’énigmatique “gratuité” de certains services à la complexité de la logique participative proposée aux syndicats, apparaît une démarche commune, la mise à contribution des découvertes de la psychologie et de la psychanalyse, au service du commerce, et de la paix sociale. Citation de Didier Moret : “ce qui pousse l'individu vers le groupe, ça n'est pas tant le souci d'être performant mais le souci de ne pas être seul à la prochaine catastrophe: raz de marée, tempête, cannicule, barbares assoifés de femmes et de sang, etc”. Une fois accomplie la substitution du produit culturel à l’œuvre de l’esprit (Armand Mattelart un chercheur et universitaire français. Essayiste et sociologue, auteur de nombreux ouvrages consacrés aux médias, à la culture et à la communication, plus spécialement dans leur dimension historique et internationale), place est faite à la possible colonisation de l’imaginaire (Valerio Evangelisti écrivain italien diplômé de Sciences Politiques à l'Université de Bologne et spécialiste en Histoire moderne et contemporaine). Ainsi les entreprises, principales instigatrices de ce phénomène : le conformisme, n'hésitent pas à influencer le consommateur, depuis un siècle déjà. Par exemple, les prix à terminaison 9 ne déclenchent pas plus favorablement l'achat, ils conduisent les consommateurs à dépenser plus. Du marketing sensoriel à MTV, des “fictions fédératrices” (Marc Zaffran médecin français connu sous le pseudonyme de Martin Winckler comme romancier et essayiste) de notre télévision au “storytelling” (Christian Salmon chercheur et auteur français), l’objectif est le même : vendre un produit, vendre une idée, tous deux synonymes de bonheur, d’autoréalisation. Ni complot, ni fatalité, mais le déploiement d’une logique, à même d’intégrer ses contradictions (la révolte aussi est un bon produit – François Brune), et qui a l’art d’utiliser certaines valeurs “morales” pour se légitimer. Quoi de plus émouvant que ces noces de l’affectivité et du profit bien-pensant et bien pensé, qui vont permettre à tous d’être “solidaires”, y compris les patrons et les employés (Ibrahim Warde spécialiste de la finance islamique et professeur associé à la Fletcher School of Law and Diplomacy de Tufts University), concourant au bien commun, en renforçant la “logique de l’entreprise” (Maurice Wajman)… Le travailleur est enfin remplacé par l’homme, l’homme complexe et désirant, dans un monde qui a, enfin, surmonté la division des classes.
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